revue de projets #4

DSAA2 / diplômes 2015
3 étudiants portent un regard sur le projet de 3 autres...

le projet de Anne-Marie THOMAS vu par Fiona GIRRE
MEDIAthèque MEDIAtion - aménagement de la médiathèque / Corbeil-Essonne

" A quoi sert aujourd’hui une médiathèque dans un monde où l’information vient à nous ? Qui s’y rend et pour quoi faire ? L’architecture même des médiathèques reflète t-elle une envie de s’ouvrir, d’inviter à entrer et de partager des connaissances ? La médiathèque n’est-elle pas dépassée par de nouveaux médias qu’elle n’offre pas ?Après de nombreuses questions, Anne Marie doit à présent définir le projet. Comment faire pour que la médiathèque ne soit pas un espace perçu comme un lieu silencieux et peu chaleureux ? Anne Marie s’interrogera sur les nouvelles fonctions que peut offrir ce lieu de culture et de divertissement en créant par exemple des événements, des ateliers, des échanges ludiques et variés permettant de faire de la médiathèque un lieu ouvert, attractif et changeant. A suivre…



le projet de Florian OUSTELAND vu par Maela COLLOMB
La cantine / lieu de convivialité et vie de quartier
 
Résume moi ton projet en trois mots //  RENCONTRER / MANGER / TRANSMETTRE
 
Tu fais un projet pour manger ? //  Oui, je travaille sur une cantine ayant pour objectif de rassembler les différents publics de la manufacture. C’est un point de convergence. Ils pourront ainsi échanger un repas ensemble, discuter.
 
Comment cela fonctionnerait ? //  On apporte ses aliments, on confectionne un repas seul ou à plusieurs puis on mange ensemble. J’ai aussi réfléchi sur plusieurs petits espaces de jeux dans les lieux oubliés, tels que les couloirs, les espaces de transition.
 
Tu t’installes à la manufacture des tabacs ? //  Oui, elle regroupe de nombreux publics : police, services municipaux, bibliothèque, centre de loisirs, école… C’est donc une opportunité pour les rassembler, et leur proposer une autre façon de vivre la pause. Celle du repas, mais aussi l’entre-deux.
 
Où en es-tu aujourd’hui ? //  J’essaie de définir les espaces en faisant des zonings. Je cherche à bien définir le programme, les temporalités du projet…



le projet de ... vu par ...
à venir...

Circa Tsuica

maintenant ou jamais !

" Un cirque colporteur de rêves et semeur d'étoiles "

Ce soir là, pas un bruit. Le son trépidant de la ville a laissé place au silence sur un parc des Chantiers quasi désert. Mais au loin, quelques lumières inhabituelles nous appellent. Un chapiteau en plein Nantes ? Cela pourrait paraître insensé. Et pourtant. Comme venue de nulle-part, c'est bel et bien là que la compagnie du Cheptel Aleïkoum a posé ses valises pendant six semaines
.
Ce soir là, que des sourires. En une seconde, le silence nocturne laisse place à la fête et au partage. A peine rentrés, nous voilà immergés dans un drôle de capharnaüm. Une crêpe, un verre, une musique festive, tous les ingrédients sont réunis pour que l'on se sente bien. Après tout, et si l'on partageait un moment de bonheur tous ensemble, comme un temps où tout est simple ? Ne serait-ce pas ça la magie d'un spectacle ? Cet idéal, la compagnie du Cheptel Aleïkoum l'a bien compris. Leur spectacle « Maintenant ou Jamais » nous invite à être tout simplement ensemble, réunis autour d'une piste circulaire où se croisent les regards et éclatent les rires.

Véritable troupe d'acrobates et musiciens, Circa Tsuica ravive l'esprit du cirque traditionnel. Ici, les animaux ont laissé place aux vélos acrobatiques, et l'orchestre ronronnant s'est transformé en une fanfare explosive. Virevoltant dans les airs et grimpant jusqu'à neuf sur un vélo, la compagnie se mêle au public avec humour et énergie. Ainsi s'allient fanfare et acrobaties dans un esprit de légèreté. Ce soir là, on ne connaît personne, mais on est proches, à côté, partageant le même spectacle. Ici et là. Maintenant ou jamais !

Raphaël BAIZEAU
étudiant DSAA2

Pauline à Beaubourg #2

vendredi 05 décembre 2014
présentation publique du projet de diplôme
exposition Transformations - 100 diplômes pour les industries créatives




voir le texte intégral de la soutenance
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magali CHADUIRON
enseignante DSAA2

revue de projets #3

DSAA2 / diplômes 2015
3 étudiants portent un regard sur le projet de 3 autres...

le projet de Grégoire CODOU vu par Lucile DESSORT
PARVIS DES SPORTS - aménagement des abords de la piscine Léo Lagrange / Nantes

" Avez-vous déjà rêvé de faire du sport sur la Loire ? C'est une des questions du grand débat  Nantes, la Loire et nous qui est posée actuellement à tous, et dont Grégoire prend part favorablement en travaillant sur la piscine Léo Lagrange de Nantes. Cette piscine a beaucoup évolué dans ses pratiques. Inaugurée en 1951 avec un bassin ouvert, les travaux successifs ont permis l'apparition d'un second bassin, mais aussi la mise sous couvert de ces deux constructions. De plus, elle est passée d'une piscine-loisirs, que l'on fréquente pour se divertir, à un espace sportif où chaque nageur est dans une quête de performance. D'après Grégoire, ces deux critères ont participé à l'enfermement du complexe sportif. Le projet qu'il mène consiste donc à réouvrir la piscine sur la ville et sur la Loire par l’avènement d'autres sports (appropriation de l'espace urbain, création d'espaces récréatifs,...). Faire de cet espace une place publique, un point d’arrêt et non plus un lieu de croisement des axes de circulations. L'idée est que ce lieu soit un endroit où le sport est pratiqué de manière spontanée, dans une totale adaptation aux Nantais mais aussi aux personnes de passage dans la ville. "


 
le projet de Maela COLLOMB vu par Raphaël BAIZEAU
L'ILOT LOISIRS - pour des temps et des espaces partagés  / Nantes

R : Votre projet " L'Ilot Loisirs " semble vous passionner ! De quoi s'agit-il ?

M : Ce projet parle de loisirs partagés. Il vise à réapprendre à prendre le temps.

R : En somme, un petit temple zen ?

M : Non, ce n'est pas un espace inactif ! Ce projet s'inscrit dans un autre projet de Nantes Habitat actuellement en construction, entre les quartiers de Chantenay et Zola. Cette réalisation se composera de logements sociaux, d'une crèche, et de locaux d'activité.

R : Mais comment se distingue votre intervention dans ce site déjà défini ?

M : Je questionne les locaux d'activités. L'objectif est de créer des connexions, des liens, des interactions, entre la crèche, les logements et le quartier. J'implique les habitants pour créer des activités de loisir dans ce lieu, tout en les invitant à venir se retrouver dans des espaces d'accueil. Ce site va devenir un réel lieu de convergence entre les deux quartiers.

R : Où en êtes-vous aujourd'hui ?

M : Je continue l'analyse du site, en attendant désespérément les plans ! (rires)... Plus sérieusement, je définis les enjeux, les surfaces, les avantages de l'architecture existante, les temporalités... Vous savez, ce projet est un loisir à lui seul !






le projet de Rémi CARPENTIER vu par Lara HATTEMER
THÉÂTRE DE LA MODE - showroom et boutiques-ateliers pour les créateurs / NANTES

« L’idée du projet est de regrouper des créateurs de mode de la région dans un espace pérenne. J’ai envie de créer un point central à Nantes, dans un ancien théâtre à l’italienne. Il permettra de donner de la visibilité aux créateurs, de créer des opportunités de rencontre, autant pour les initiés que pour les novices. »
Rémi a pour ambition de réunir ses deux passions : créer une architecture au service de la mode. Actuellement, il se concentre sur l’ « ADN » du projet. Il s’agit d’étudier dès maintenant la forme du projet, son histoire, de jouer avec des mots qui font sens, afin d’en tirer une identité visuelle. Rémi s’amuse à tantôt cacher, tantôt révéler. L’utilisation d’une trame, la précision et la minutie de son travail, rappellent bien évidemment la couture.


magali CHADUIRON
enseignante DSAA2
 

Pauline à Beaubourg #1

soutenance du projet de diplôme devant le public / texte intégral
vendredi 05 décembre 2014

ESPACES NON PRODUCTIFS A L’USINE
Générer du confort dans l’entreprise


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Qu’en est-il du monde industriel aujourd’hui ? Le projet interroge la crise que vivent les espaces industriels. Dans les médias, on ne cesse de lire et d’entendre : « Les fermetures d’usines ne ralentissent pas », « La délocalisation rend les entreprises du secondaire fragiles », etc. Nous avons tous le même imaginaire autour de l’usine : une boîte métallique, en périphérie des villes au sein de laquelle sont fabriqués des objets. Chacun a plus ou moins conscience du « Comment sont faits les objets que je consomme ? », avec plus ou moins de distance, plus ou moins de naïveté. Cette boîte métallique renferme un monde particulier, un peu à part, celui de la PRODUCTION. L’usine accueille un corps ouvrier, humain et muable. C’est ce paradoxe qui m’a intéressé dans ma recherche. Il s’agit de questionner le RAPPORT ENTRE : le corps ouvrier, sensible, et le corps bâti, organisé pour la production. Dans ce grand espace englobant dédié au produit, je m’attarde sur l’HUMAIN.
Comment l’homme s’inscrit-il dans un environnement qui n’est pas à son échelle ? Comment amener du confort à celui qui travaille dans un lieu qui ne lui est pas dédié ? Ces questions m’amènent à analyser les micros espaces et les micros temps qui sont ceux de l’homme, au sein de l’usine. C’est ce que je nomme la NON PRODUCTIVITE. QU’EST CE QUE LA NON PRODUCTION dans une entreprise qui ne s’arrête jamais de produire ? Y’a-t-il DE LA PLACE ET DU TEMPS pour la non production ? Cette dernière existe déjà mais dans des espaces informels, ingrats. Ils sont là par défaut car ils sont nécessaires à l’homme (prendre sa pause, se changer, échanger, …) mais sont souvent déconsidérés parce que peu quantifiables en terme de bénéfice. 
L’intérêt pour cet aspect social de l’usine est né d’une expérience personnelle. Je travaille dans une usine chaque été, depuis 5 ans. J’ai donc eu un positionnement double : celui de l’ouvrière qui pratique et vit l’espace puis celui du concepteur qui observe et analyse de manière plus objective. L’expérience en tant qu’ouvrière a permis de faire des constats, d’écrire un journal pour garder en mémoire l’espace vécu. Puis je retourne à l’usine en prenant la posture du concepteur et je tente de comprendre l’usine de manière plus objective. Afin de dégager des problèmes et de voir si mes constats vécus sont partagés, je décide de mettre en place UNE MAQUETTE PARTICIPATIVE. La maquette propose l’existant, en blanc, puis je laisse à disposition des cubes de couleurs correspondantes à des fonctions précises (espaces de vie, bureaux, seuils, espace de production). On vient petit à petit coloniser l’usine avec ces nouvelles unités pour la transformer, l’améliorer.
Tout ceci fait naître une réflexion sur la notion d’unités, de module à ajouter à l’espace existant. Les espaces non productifs seraient alors des seuils, des sas, des espaces tampons que l’on viendrait ajouter à l’usine pour MIEUX CONNECTER les espaces entre eux. Je choisis naturellement de réfléchir à partir du site dans lequel j’ai travaillé. L’exemple est idéal : une usine agro-alimentaire où l’on transforme des cacahuètes. Le site de Production la Prade est aussi complexe et riche car il regroupe toutes les fonctions sous une même boîte : bureaux, accueil, production, stockage, laboratoire. L’usine possède ainsi une complexité sociale, spatiale et fonctionnelle qu’il faut optimiser de manière globale : qualité de vie et qualité de production. A Mazamet, dans le Sud de la France, c’est le travail du TERRAIN, du DIALOGUE avec les usagers du site. A Nantes, en atelier, c’est le moment de la CONCEPTION. La distance me permet de prendre du recul et de proposer un projet qui pourra s’adapter sur d’autres sites, dans d’autres usines.
Aussi, sur ce site plusieurs espaces non productifs ont été ajoutés ou modifiés afin de mieux utiliser les espaces. La grande entrée accueille. Elle est large et transparente afin de laisser passer tout le monde et de créer une porosité avec l’extérieur. Elle est le premier palier vers le monde du travail, rompant avec la ville et la vie personnelle. Les espaces non productifs sont des zones de transition, des entre deux, qu’il s’agisse de véritables portes ou bien de pièces comme peuvent l’être le vestiaire ou la salle de pause. Il s’agit donc de donner forme et qualités à des espaces et des temps informels. Au fur et à mesure de mes recherches, j’en viens à la question de l’isolation. L’usine est un endroit bruyant, immense où l’homme ne se sent pas à sa place. L’isolation, à l’usine, c’est la volonté de redonner place à une échelle plus humaine dans un espace au service de la production.Le terme d’isolation est à comprendre de deux manières. D’une part elle est SPATIALE, avec un traitement de l’acoustique, du visuel et du confort thermique. D’autre part, l’isolation est aussi l’ISOLEMENT de celui qui travaille. L’ouvrier est dans le besoin d’être seul mais aussi d’exister au sein de la communauté de travail. Utiliser des matières isolantes et traiter l’isolation dans l’usine permet de mettre en valeur la dimension sociale dans l’usine. Quand l’espace est-il partagé par l’équipe ? Dans quels espaces est-il préférable de se sentir isolé ? La salle de pause, par exemple, rassemble alors que le casier du vestiaire est l’espace restreint qui appartient à chacun.
L’espace d’entrée distribue ensuite les trajets selon les différents usagers. Au rez-de-chaussée ; les bureaux sont transparents afin d’ouvrir les espaces. Ils sont isolés acoustiquement mais laisse une grande liberté visuelle qui contribue à la communication entre administratifs.
Dans le hall d’accueil, On crée un sas à double côté qui permet à la fois de partager du matériel et des informations entre les bureaux. Et de L’autre côté du sas offre une zone d’attente, une alcôve qui accueille le visiteur ou le client. Cette alcôve transcrit dès l’entrée cette notion d’isolation et de confort. Le matériau isolant est laissé à vu. Il n’est plus dans le mur mais est utilisé comme PAREMENT. Le matériau est complètement révélé. Cette envie d’utiliser les qualités plastiques du matériau telles qu’il les propose renvoie à un souci de vérité. Puisqu’on vient ici amener du confort et parler d’espaces qui vivent, qui sont ceux de l’homme, de ce lui qui travaille, alors on les utilise de manière authentique et vraie. Il s’agit de trouver une nuance entre des qualités purement utiles (l’acoustique, les transparences, l’isolation thermique) et une esthétique à travailler dans l’espace. En continuant le parcours dans l’usine, on emprunte désormais le chemin de l’ouvrier. Un sas feutré marque une rupture entre le hall dédié à tous et l’entrée dans le vestiaire ; plus privatisé, plus intime. Ce sas est étroit, et distribue les entrées des deux vestiaires et la continuité vers la salle de production. Les vestiaires sont travaillés de manière à créer un rythme entre casiers et assises pour apporter de la modulation et de l’INTIMITE. La forme courbes des assises et leur enfoncement dans le mur adoucit la rigueur des alignements des casiers. Le vestiaire devient un lieu silencieux avec des cadres de feutres à l’intérieur des portes de casiers et des tissus acoustiques sur les assises. On crée ainsi un espace qui s’offre à des discussions privées, des chuchotements avant le travail. L’ouvrier traverse ensuite un couloir on l’on aura travaillé l’insonorisation. Ce couloir met en mouvement et accompagne l’ouvrier vers la zone de production. Il est étroit à la sortie du sas, il s’élargit ensuite, à nouveau étroit, il bifurque. En fait, il s’adapte à des déambulations dans l’usine : croiser quelqu’un, se rendre seul à la zone de production, s’arrêter pour échanger un mot… Tous ces mouvements sont matérialisés par des murs irréguliers constitués de panneaux rétro éclairés. La lumière diffusée par ces panneaux est importante car elle met en condition de travail. Selon l’heure de la journée LA TEMPERATURE de la lumière change. En effet, on n’a pas envie d’une même AMBIANCE LUMINEUSE selon que l’on arrive à 5h du matin, 13h ou encore 21h. L’accompagnement jusqu’au poste de travail se termine par un dernier seuil, plus large et plus fonctionnel. Il est la dernière étape avant d’aller travailler. Il est un espace technique dans lequel il faut se laver les mains, arranger sa blouse, mettre sa charlotte, porter son matériel. Cet espace laisse entendre en partie les sons de la zone de production, les bruits des machines. L’usager est alors déjà un peu immergé dans l’atmosphère acoustique de la zone de production.
Dans la non productivité, on a aussi bien sûr l’espace de pause. C’est l’espace non productif par excellence. Il ne suit pas la linéarité que l‘on avait jusqu’à présent. En effet, la pause est un moment de hors production, hors du temps de travail pour accorder un répit dont le corps a besoin. Les pauses sont restreintes. Aussi, la salle de pause se trouve proche de la zone de production afin de profiter au maximum de ce repos nécessaire. La salle de pause est l’endroit partagé par tous. C’est la maison dans laquelle on ne peut pas être. Elle S’EXTRAIE de la boîte métallique, elle prend la forme archétypale de la maisonnette. On retrouve une échelle humaine, l’espace où l’homme est chez lui. Ici encore, la matière isolante et l’ossature de l’extension sont laissées apparents. La qualité naturelle et authentique de ces matériaux ainsi que les rythmes créés par l’ossature bois donne l’impression d’une cabane. La façade vitrée ouvre la salle de pause sur un espace vert qui invite à manger dehors ou à partager une cigarette avec un collègue. L’esthétique de cette extension permet de lire une identité nouvelle et différente depuis les façades. Dès l’extérieur, on lit que cette usine propose autre chose, une autre manière de travailler dans les espaces industriels en montrant un fort contraste entre la boîte de métal et la maison en bois.
Le projet propose d’adopter des greffes au sein des usines, qu’il s’agisse de sas, de seuils ou encore d’extensions. Il s’agit d’une COLLECTION D’ESPACES. Selon le type de production et la grandeur de l’entreprise, ses besoins, il y a possibilité d’implanter tel ou tel espace non productif qui participera à un PRODUIRE AUTREMENT. Ces espaces ajoutés sont des rotules qui valorisent le confort au travail et invite, sinon à produire mieux, à mieux vivre les espaces industriels. L’ambition de ce projet rejoint l’idée de Simone Weil, qui a nourri toute ma démarche et qui défend la possibilité de créer des usines d’où sortent « autant de produits bien faits que de travailleurs heureux ».


magali CHADUIRON
enseignante DSAA2

POLYCHROMIE

Pratiques plastiques et médiations / DSAA1

Symphonie urbaine
proposition de Laure Gilbert / étudiante DSAA1

La couleur peut-elle être une source de sensations sonores subjectives lors de nos déplacements en ville ? 
" La musique est une manière de répondre poétiquement à l’appréhension de la couleur dans la ville. Le paysage urbain devient ainsi un espace de narration, une vision poétique qui nous transporte dans un univers sonore et abstrait. Les images prises au gré de mes déplacements seront ainsi l’expression d’une multitude de sonorités figurées par des aplats de couleurs. "




Carole Guédé
enseignante DSAA1

Transformations - les diplômes

découvrez les 100 diplômes sur le site du VIA / Valorisation de l'Innovation dans l'Ameublement
www.via.fr/evenements-expo-transformations

et le diplôme de Pauline !
www.via.fr/evenements-expo-transformations-puerta

100 diplômes

pour les industries de la création
Centre Pompidou / Paris / 29 nov. - 6 déc. 2015

Cette exposition, première du genre, est organisée par le VIA (Valorisation de l'Innovation dans l'Ameublement) et le Centre Pompidou (et donc le ministère de la Culture).
« A travers une sélection de projets de diplôme de l'enseignement supérieur français, soutenus en 2014, dans les domaines de l'architecture, de la mode, du design et du graphisme, TRANSFORMATIONS invite le visiteur à s'immerger dans les créations de ces étudiants qui incarnent les futurs concepteurs de notre environnement matériel ».

L'exposition
Le 29 novembre, cette exposition a été inaugurée par des représentants du Ministère de la Culture, du VIA et du centre Pompidou. Les réflexions et recherches des cent étudiants sélectionnés sont numérotées et évoquées dans un alignement de kakemonos (une photo et un texte d'accroche introductive par projet). Un déroulé de diapositives permet ensuite de suivre les images phares de chacun des projets. Étaient présents de nombreux étudiants en Design, des représentants des diverses écoles, des professionnels, des membres du VIA.
On peut éprouver une petite frustration puisque cette exposition n'est en fait qu'une évocation des travaux des étudiants… mais cette initiative est une première. C'est un signe politique fort en direction de l'enseignement du Design en France et de la mise en valeur d'un secteur professionnel qui peut compter sur une génération prometteuse. Souhaitons que cet événement soit reconduit régulièrement et évolue en manifestation plus généreuse et sensibilisante, pour un public plus large.

N°99 : projet de Pauline Puerta, 
diplomée DSAA 2014 du lycée Livet Nantes.
sujet de diplôme : « L'usine : espaces non productifs ».


Christophe VIGOUROUX
enseignant DSAA2