chambre


L’espace ressuscité de la chambre.
Un rendu aux allures d’expositions...

Autour du thème de l’espace délimité de la chambre, nous avons engagé les démarches plastiques. Un travail varié qui a amené à une production efficace et riche en réflexions. Au fil des présentations, les rendus plastiques se construisaient davantage par l’appui des explications de chacun. Éveil, sommeil, réveil, corps, drapé, temporalité, en suspension, couches successives, rêve, imaginaire, mise en abîme, onirisme ... Un dialogue collectif qui ouvrait le champ des possibles par des réflexions nourries d’expériences diverses. 

Une présentation qui nous a tous sorti du lit !

Dylan BILLAUD
étudiant DSAA1

émergence...

Un morceau de parc qui émerge du sol.
Le nouveau groupe scolaire Aimé Césaire

Après avoir découvert le Karting, la classe de DSAA1 découvre la nouvelle école Aimé Césaire. Antoine Mabire (architecte de l'agence Mabireich) nous a reçu et présenté le projet de l'école au sein même de l'établissement. Cette nouvelle école se développe sur l'écoquartier de la Prairie au Duc, à l'ouest de l'île de Nantes. L'école regroupe une maternelle, une école élémentaire, une crèche et un centre de loisir. L'identité de l'école se fait grâce au traitement végétal développé en toiture. L'école est avant tout un jardin utile dans le cadre d'activités pédagogiques. Les cours tourne le dos à la rue, l'orientation permet d'être coupé des bruits du boulevard. Antoine Mabire nous explique que le bâtiment a été pensé de manière à s'intégrer esthétiquement au parc des machines de l'Île, offrant une façade boisée et une vue dégagée, tout en assurant la sécurité et la tranquillité des enfants.

Merci à Antoine Mabire et aux organisateurs de la semaine de l'architecture pour l’accueil.


Chloé BILLY
étudiante DSAA1

les marionnettes réinventées

Au Fil d’Œdipe /

Le jeudi 4 avril au Grand T, nous ressentons tous interrogation et curiosité à l’approche du spectacle. A quoi peut bien ressembler ce spectacle de marionnettes ? On a tous en mémoire les marionnettes lorsque l’on était enfant, comment cela a-t-il pu être mis en scène ? Première surprise, le spectateur était invité à prendre place dans un cadre intimiste puisqu’au cœur au cœur de la scène. Là, dans un décor fait de papier et de cordes dont le public fait maintenant partie, 4 hommes jouent à un jeu traditionnel, pendus au bout de 4 cordes. La pièce a-t-elle commencée ? 


Au fil d’Œdipe, c’est l’histoire de la quête de vérité du jeune roi contée par un comédien marionnettiste, deux musiciens bruiteurs, et un machiniste, maîtres des fils et des poulies. Sans artifices, l’homme donne vie aux marionnettes, poupées de chiffons qu’il déploie des petits baluchons suspendus. Il participe à l’histoire, complice de ses marionnettes, donnant humour et légèreté à ce classique de la mythologie grecque. L’ambiance sonore est quant à elle créée par les deux musiciens, présents sur scène, créant des sons, des bruits, auquel le bruit de poulies animant décors et marionnettes n’enlève rien. 
Le travail esthétique est total, rien n’est laissé au hasard, et le spectateur peut réellement voir le travail de chaque homme, dont il oublie totalement la présence pour se plonger dans l’histoire. La magie se trouve dans la multiplicité des trouvailles scénographiques qui viennent rythmer la pièce. Personne n’aurait pu penser qu’un simple décor fait de bric et de broc puisse offrir autant de variétés et de vie au discours de la pièce. On est donc bien loin du spectacle de marionnettes d’enfant.

Compagnie : Les Anges au Plafond / www.lesangesauplafond  
Mise en scène : Camille Trouvé

Camille GILLOT
étudiante DSAA2