ATELIERS 2013

WORKSHOP des Ateliers 2013 / Quartier de la Création 
EDNA / ENSBA / DSAA DESIGN ESPACE

"Remue-méninge chez les étudiants !"    
5 jours pour concevoir des projets viables...   

Petite mise à jour de l'avancée des projets étudiants participants aux workshops... 
avant la restitution Vendredi matin au Stéréolux.
(images et textes extraits du site internet du cluster de la quatier de la création)
 

ÉNERGIE & AUTONOMIE
Sur la base d'un produit en cours de prototypage, permettant de récupérer l'énergie mécanique d’un foyer, celle des machines et des humains pour la stocker et la transformer en énergie électrique, les étudiants travaillent sur la prise de conscience de cette énergie. Comment se rendre compte de manière simple et claire de l'énergie renouvelée ou au contraire de celle mal gérée ? C'est la visualisation et l'empathie qui ont été préférées. Hors du pur symbole, la perception d'une énergie qui n'est pas palpable peut se matérialiser visuellement en un arbre qui respire, vit, se flétrit en fonction de la santé énergétique de la maison. Mesurer les flux et les déperditions, leur donner une échelle propre que l’on peut voir, tel est le concept développé.
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COLOCATION D’ENTREPRISES
Pour ré-inventer l'espace et les relations, c'est l'existant qui a d'abord été observé. Un saut au Karting a permis aux étudiants de faire un diagnostic de l'espace et de ses colocataires. Sans surprise, ils ont également analysé ce qu'ils connaissent le mieux : la colocation d'étudiants. N.Co - c'est le nom du projet - est conçu comme un label, un concept adaptable pour la cohabitation de start-up. C'est une communauté qui est en réflexion avec des espaces de croisements "obligés", des échanges entre colocataires mais aussi avec l'extérieur grâce à des interfaces numériques. Mutualisation des moyens, conciergerie d'entreprise, mixe des usages d'un espace. Du déjà vu ? Comment innover pour une offre de services particulière ? La transversalité semble encore évoquée.
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COMMERCES DE PROXIMITÉ
Les usagers de l'île de Nantes sont divisés en deux catégories : les étudiants et travailleurs d'une part, qui ont inspiré un concept de commerces mobiles, les touristes et habitants d'autres part, qui profitent d’un dispositif fixe. Côté mobile, des kiosques, implantés sur le site des chantiers, prônent une consommation locale par le biais de dépôt. Côté fixe, c'est une maison mère, située dans la Halle 6, de type marché avec des espaces transversaux et des commerces de bouche et de première nécessité qui ont la possibilité originale de se déplacer vers des sites satellites. Les commerçants peuvent fournir ces satellites, distributeurs automatiques de nourriture, ou s’y « brancher » pour proposer leurs services selon une grille horaire détaillée. À 10 h c'est le coiffeur, à 11 h le cordonnier, vous saisissez ?
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CROWDFUNDING
Crowdfunding : méthode de financement d'un projet sur une plate-forme dématérialisée par des dons de particuliers. L'adapter à une échelle locale, en faire un accélérateur de projets et d’initiatives de quartier ? La première difficulté rencontrée est la communication auprès des habitants sur ce qu'est le crowdfunding. Aller sur la plate-forme, chercher un projet et le financer constitue déjà un effort considérable que seul « l’initié » pourra faire. Un des leviers de communication, d’incitation au don : les commerçants du quartier diffusent la demande de financement en proposant à leurs clients qui payent par carte bancaire d'arrondir la somme due à l’euro supérieur. De centimes en centaines, des projets prennent vie grâce aux participations. Mais ce modèle précis n'existe t-il pas déjà ?
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BASILOSAURUS
Un « Roarrrr » sur la porte annonce la couleur du projet, il s’agit bien de valoriser l’acquisition du squelette du Basilosaurus par le Muséum d’Histoire Naturelle. Quinze mètres de long et 50 millions d’années, c’est imposant. Et pour ne pas faire de l’ombre à son cousin baleine déjà là depuis maintenant 20 ans, c’est un système interactif mettant en scène les 2 géants qui est inventé à destination du premier public prescripteur du Musée : les enfants. Sur la base d’un jeu de piste, d’une enquête de détective, introduisant la réalité augmentée sur tablettes, le petit visiteur se transforme en acteur. Il compare les deux squelettes, découvre leur anatomie, confronte leurs caractéristiques dans un jeu de similitudes et de différences pour appréhender, à sa hauteur, la notion de théorie de l’évolution.


LA RÉSIDENCE ÉTUDIANTE RÉINVENTÉE
Village électron, ou village bandeau : deux scénarios possibles pour des résidences étudiantes malines et conviviales.
L’idée de base est assez simple : réaliser de petits modules standards, 16 mètres carrés au sol, inspirés de la technique des cabines de bateaux et les agencer de façon ingénieuse. Ces modules pourraient, par exemple, être réunis par deux, offrant au centre une petite pièce basique, avec un canapé-lit, pouvant servir de chambre d’appoint à l’un ou à l’autre des modules par un jeu de parois coulissantes. Dans le village bandeau les modules sont emboîtés dans des espaces communs, tandis que dans le village électron ils sont disposés en étoile autour de ces mêmes espaces. Après avoir phosphoré, il faut maintenant modéliser, construire une maquette, pour présenter une solution clefs en mains.
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APPRIVOISER UN BASILOSAURUS
Comment familiariser les enfants avec le fossile de basilosaurus qui débarque au Muséum de Nantes ? En leur proposant de créer un basilosaurus perso évidemment !
L’imagination est au pouvoir dans le workshop consacré à la présentation au public d’un moulage de basilosaurus, un lointain cousin de la baleine. Le Muséum d’histoire naturelle souhaite trouver une nouvelle forme de médiation pour faire découvrir à son jeune public cet animal étrange et inconnu. En s’appuyant sur les technologies numériques les étudiants ont eu l’idée de proposer aux enfants de créer leur propre basilosaurus sur internet (ou sur une borne dédiée) et de le promener dans le musée grâce au code imprimé sur leur billet. Ils pourront ainsi le mettre en situation, grâce à trois stations numériques installées sur les lieux, voir ce qu’il mange, comment il se comporte, le plonger dans un aquarium virtuel… le tout pour un investissement minimal. Bien vu !
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UN "COULOIR URBAIN" À GÉOMÉTRIE VARIABLE
Les étudiants s’appuient sur la mémoire industrielle du lieu pour imaginer un « couloir urbain » transformable au gré des usages.
Deux petites rues, deux « couloirs urbains » traverseront les halles Alstom lorsque l’école des Beaux-Arts aura pris ses quartiers sur l’île de Nantes. L’un s’inscrira naturellement dans les circulations du lieu, l’autre risque d’être laissé pour compte. Le groupe d’étudiants qui planche sur ce couloir urbain a imaginé une solution pour le rendre attractif : conserver les passerelles qui courent en hauteur, pour faciliter les échanges d’un bâtiment à l’autre, d’un couloir à l’autre, et utiliser les bras mécaniques laissés par Alstom pour accrocher au besoin des cloisons mobiles, monter une expo, en faire un lieu de destination autant que de passage.
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LE VERTIGE DE LA CONSOMMATION ÉLECTRIQUE 
Plusieurs petits groupes phosphorent sur la visualisation de la consommation en électricité de Nantes pour le hall du centre commercial Beaulieu.
Les données, fournies par ERDF, sont les même pour tous : la quantité d’électricité consommée heure par heure sur la ville de Nantes. Mais les solutions envisagées par les étudiants pour les rendre palpables sont très différentes. Certains souhaitent faire de la pédagogie, en mettant en lumière les économies possibles, grâce à une plate-forme interactive. D’autres préfèrent inventer des dispositifs plus esthétiques qui frappent l’imagination. Un groupe conçoit une « structure organique flottante » en trois dimensions qui prend la forme d’une tache s’élargissant au fil de la journée, un autre travaille sur une grande colonne qui monte heure par heure. Spectaculaire.

le grand décloisonnement

WORKSHOP des Ateliers 2013 / Quartier de la Création

cluster.creationduquartier.com 

"Mixons les matières grises : des étudiants planchent sur le décloisonnement créatif" 


Ils sont 80 étudiant(e)s. Ils ont 5 jours pour faire preuve de créativité, d'écoute, de conciliation et concevoir des projets viables en réponse à des problématiques bien réelles ! Ceci est un exercice mais pas que... C'est un workshop... Ce sont les Workshops des Ateliers 2013.

La semaine risque d'être dense pour les étudiants et étudiantes participant aux Workshops des Ateliers 2013 ! Leurs missions : par groupes de 8 étudiants venant d'école diverses (EDNA, ENSBA, DSAA Livet), il doivent répondre à des problématiques soumises par des acteurs économiques, des institutions régionales ou par le Quartier de la Création d'une part, et d'autre part, expérimenter le décloisonnement créatif.


animateurs du workshop :
 * agence PING / nouvelles pratiques numériques
www.pingbase.net 
 * agence GRRR / design global
www.grrr-design.com

MUSE[e]

projet de Diplôme / phase intermédiaire / présentation orale en 3 minutes...
Un laboratoire d’interprétation autour de la soie à Tours / Camille Gillot


" La genèse du projet a été la découverte d’un patrimoine ignorée de la ville de Tours et sa région, la Soie. L’intrigue de l’imaginaire de la soie s’est ensuite mise en place. C’est un matériau mystérieux, sensuel, libre, féminin, fragile, luxueux. Et dans un même temps empreint d’un paradoxe du à son mode de fabrication qui lui est brutal, violent, ne serait-ce que dans le vocabulaire spécifique de son mode de fabrication avec des termes comme « étouffer », « tremper », « ramollir », « souder », mais également la mécanique des machines qui frappent, tapent dans un bruit assourdissant. Il faut une grande violence pour arriver à la délicatesse du produit fini. C’est cette dualité, ce paradoxe qui intrigue est apparaît comme générateur de projet, d’espace à vivre, d’ambiances architecturales.

Alors maintenant que fait-on ? Un musée ça semble logique ! Oui mais dans un musée aujourd’hui, les œuvres sont extraites de leur contexte, détachées de leur identité ethnique, politique et sociale. Alors il faut trouver un lieu qui pourrait être une bonne réponse à ces problèmes là.

Ce lieu, il existe. Il est en bord de Loire proche du centre ville historique de Tours. C’est une ancienne manufacture de soierie inactive depuis 2009. C’est un volume hétérogène qui s’est construit avec le temps et les besoins et qui est à la fois fermé sur lui même par sa forme architecturale, et marié à la ville par sa situation géographique. Il n’attend que de révéler sa richesse intérieure et le matériau qui l’a fait vivre toutes ses années. Cet écrin aujourd’hui muet va pouvoir reprendre corps grâce à la soie mais va aussi devoir malgré ses 4000m2 créer du lien, dérouler des fonctions, être vecteur d’identité, de vie et de création.

Et bien je pense que c’est la manière dont on va raconter la soie et les fonctions que l’on va lui donner qui vont faire sens. Elle doit agir comme une compagne tout au long de la visite. Avec dans un premier un temps un laboratoire où l’on peut expérimenter le matériau, le faire revivre, puis un parcours scénographique qui va nous raconter la soie de manière plus sensible, et enfin une réserve qui servira aussi de vitrine d’exposition. Comme un ruban que l’on vient dérouler tout au long du parcours, les fonctions vont se lier entre elles.

Ce ruban c’est la métaphore d’un parcours sans fin, comme un anneau de Moebius où dès son entrée, le visiteur est plongé dans le laboratoire, un univers de bruit, de mouvement et d’activité qui le met immédiatement en condition et lui fait comprendre qu’au sein de ce musée, « l’agir » est un leitmotiv. Il continu d’être guidé par ce ruban qui poursuit sa course vers des ascenseurs, pistons venant injecter les autres espaces fonctionnels tournant tout autour de la « réserve-exposition » où le visiteur peut contempler les pièces de soieries conservées dans leur vitrine, tout en étant immerger dans une scénographie sensible qui nous raconte la soie, et qu’il peut toucher, ressentir et vivre. Il est dans une double lecture permanente. Il se laisse guider par les rythmes du sol et de la lumière. Il visite avec l’intégralité de son corps.

Le ruban ayant fini sa course, l’usager peut décider d’en sortir mais il peut aussi le parcourir de nouveau, libre à lui de s’approprier l’espace. Puisque paradoxalement, en se sentant guider, le visiteur se sentira aussi plus libre d’agir dans le lieu. 
"
camille GILLOT
étudiante DSAA2

ATELIERS "Green Creativity"

Plus de 70 intervenants tout au long de la semaine, 10 nationalités , 15 conférences, 13 tables rondes, 8 workshops, 4 master classe, 7 lieux investis... Du 23 au 29 mars, les Ateliers de la Création, véritable festival de l'innovation et de la créativité, investissent le quartier de la création1sur l'Ile de Nantes. Cette semaine événementielle sera dédiée à la "green creativity" en écho à la récompense obtenue par Nantes de capitale verte européenne 2013.

http://creationduquartier.com 


WORKSHOP du 25 au 29 mars

ENSBAN / école nationale supérieure des beaux-arts de Nantes
LISAA/ l'institut supérieur des arts appliqués 
EDNA / l'école du design Nantes Atlantique
DSAA DESIGN ESPACE / Lycée Livet

Durant toute la semaine des ATELIERS, des groupes d’étudiants ligériens sont invités à expérimenter le décloisonnement créatif. Pour tester grandeur nature l’intérêt de la porosité, du mélange des spécialités, les étudiants seront confrontés à des problématiques réelles, tangibles. Elles sont afférentes au Quartier de la Création (réhabilitation des Halles Alstom), issues de nœuds vécus par les acteurs économiques (ERDF et STX Cabins) ou institutions régionales (Museum d’Histoire Naturelle) ou connexes à des projets déjà engagés par et pour lesquels l’apport collaboratif d’autres étudiants permettra de réaliser une étape significative de développement.

magali chaduiron
enseignante DSAA